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COMMENT REUSSIR VOTRE LEVEE DE FONDS

LF - RAEL

COMMENT REUSSIR VOTRE LEVEE DE FONDS

La création, le développement ou encore la restructuration des entreprises requière ment une bonne capacité d’accès aux capitaux. Savoir mettre en place et conduire un processus de levée de financements est alors une compétence stratégique. Je tente dans cet article, en deux parties. D’apporter quelques recommandations auxquelles les entrepreneurs, leurs conseils ou encore la littérature traitent du sujet apportent rarement l’attention nécessaire.

Bien que les investisseurs en capital (fonds d’investissement, business Angels…) croulent encore sous l’argent et que les banquiers soient continuellement en quête de nouveaux engagements, il existe toujours un malaise dans les relations entre offreurs et chercheurs de financements et la levée de fonds reste un exercice difficile. Au-delà d’un magnifique business plan et d’un joli PowerPoint, certaines « best practices » peuvent favoriser votre démarche.

N’Y ALLEZ PAS SEUL

Il est déconseillé pour un entrepreneur d’aller seul à la rencontre des bailleurs de financements, autrement, il s’expose à la technicité, la ruse et la gourmandise de professionnels dont le métier est réalisé des placements avec des exigences presque extrêmes sur le plan du rendement et des garanties exigées. Il est presque obligatoire d’être bien accompagné. La majorité des levées de financement réussies sont effectuées en partenariat avec des consultants spécialistes qui cumulent expérience et expertise du domaine et connaissent les attentes des investisseurs aussi bien que la situation et les tendances du marché de l’argent.

MONTER UNE « DREAM TEAM »

Les financiers sont souvent amateurs ou adoptes des sports collectifs ! Leur préférence va aux projets portés par les équipes solides, complémentaires et homogènes. Après tout, il est sur qu’il y a plus de bonnes idées dans deux ou trois têtes que dans une seule !

INVESTTISSEZ SANS VOTRE AFFAIRE !

Et vous ? vous y misez combien ? Voici une question à laquelle vous ne pouvez pas échapper lorsque vous demandez aux autres de mettre leur argent dans vos affaires. Si vous tenez à démontrer que vous êtes le premier à croire en votre idée, votre réponse adressée à un préteur doit être comprise dans une fourchette allant de 20% à 30% si votre secteur n’est pas en siècle baissier. Autrement, prévoyez des fonds propres à hauteur de 50%, voir 70% de votre CAPEX, comme c’est le cas actuellement dans des secteurs sinistrés, tels que tourisme et certains segments de l’immobilier. Lorsque vous n’avez rien à investir à part votre temps, il serait opportun de vous diriger plutôt vers un investisseur en capital. Les exigences peuvent être moins importantes sur le niveau de votre mise ! Mais tachez quand même de vous munir d’un bon projet de développement et d’un business plan miroitant à votre interlocuteur une rémunération, au moins, à hauteur du risque qu’i encourt.

SORTIR DU LOT

Les apporteurs de capitaux sont souvent inondés de demandes de financement, Il est dons importants que votre projet soit distingué parmi le lot de dossier qu’ils reçoivent.

Comment ? Avant tout, il y a lieu de soigner votre tactique d’approche. La manière dont votre dossier est présenté compte beaucoup, Un dossier déposé par votre coursier auprès de la secrétaire n’aura certainement pas le même traitement que s’il est communiqué par votre conseiller lors d’un petit déjeuner convivial, avec son amis le banquier ou le patron de fonds d’investissement…Ensuite pour passer la première étape de sélection, votre projet doit plaire ! les projets qui plaisent doivent remplir à priori deux conditions :

  • Reposer sur un business model clair, ou que vous auriez pris le temps de clarifier et simplifier. Clair, mais aussi et surtout solide et fondé sur des hypothèses de financement, d’exploitation et de développement réalistes.
  • Être le rendement supérieur ! Qu’ils soient préteurs ou investisseurs en capital les professionnels cherchent à privilégier les projets dont la performance est exceptionnelle. C’est que ça leur permet de compenser les casseroles qu’ils auraient ramassé sur d’autres affaires de leur portefeuille…

LAISSER LE TEMPS AU TEMPS

S’il y a un domaine où, malgré l’urgence et l’importance du besoin, il vaut mieux marcher plutôt que de courir, c’est bien celui de la recherche de financement.

Amener un investisseur ou un banquier à faire un chèque est un exercice qui prend généralement du temps (de quelques semaines à quelques mois). C’est parce qu’il va se séparer d’une partie de ses fonds de son argent, qu’un financier voudrait généralement prendre son temps pour vous connaitre, analyser votre projet, cerner les risques qu’impliquerait l’acte de s’engager avec vous, bref se faire convaincre de l’opportunité de vous accompagner ! Pendant ce temps, il vous appartient de remplir une double fonction : « rassurer » et « séduire » …